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Les présentations des éditeurs :

L'étrange sentiment de malaise accompagnant inexplicablement l'agréable perspective de trente-six heures de repos (après sa nuit de travail) devait se confirmer chez Léonce Mondésir, le lendemain après-midi, par le message téléphonique de sa collègue de jour, amie depuis l'école d'infirmières. Hospitalisé pour un cancer du pancréas en phase terminale, Antoine Perrin réapparaissait soudainement. Le bel Antoine, l'interne qui l'avait plaquée parce qu'elle était noire.

S'étant construite sur la nécessité de rester fidèle à ses racines, c'est-à-dire à sa langue créole à laquelle elle avait été obligée de renoncer pour accéder à la culture dominante, cette «histoire banale» l'avait poussée à vouloir se frotter aux différentes manières d'être... «différent». Et c'est une vie entière qui défile en accéléré à travers de longs monologues en créole, cette langue qu'elle préserve fièrement mais difficilement dans son environnement métropolitain où tous, même son fils, s'expriment en fwansé gramatikal.

Dans cette «saga antillaise», par l'évocation de multiples tranches de vie et de personnages truculents, les soliloques en créole de Léonce (Mama) Mondésir permettent à celle-ci de maintenir en vie, dans sa mémoire, non seulement les paysages de son île, la Guadeloupe, mais aussi l'expression de ses émotions et de sa culture. 

Au milieu d'une vie professionnelle partagée entre l'exercice de la médecine générale et le journalisme médical, Monique RAIKOVIC s'est engagée dans une carrière littéraire qu'elle nomme son «Panthéon des différences». Elle est l'auteure de B. comme Bonhomme, L'Allée des lilas et Le Réverbère de la rue Malebranche. Mama Mondésir est son quatrième roman.

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